Titre : L’Art de la Réécriture
Dans l’univers ricanant de l’industrie du divertissement japonaise, le créateur de manga Akasaka Aka a imaginé un monde où les génies créatifs sont plongés dans un jeu de pion dans lequel il n’y a pas de mauvais joueurs, uniquement des motivations contradictoires. C’est ce que nous découvrons dans la saison 2 de «Oshi no Ko», un manga en adaptation animé.
Abiko-sensei, une auteure de manga également célèbre pour avoir vu son travail transformé en une adaptation vivante, s’entête à diriger elle-même l’adaptation de son propre travail, à défaut de confier les rênes à un assistant manga. C’est comme si elle refusait de satisfaire les goûts du public en ce qui concerne l’art du manga. Elle est déterminée à prendre le contrôle et à diriger l’équipe avec fermeté. Yoriko-sensei, autrement dit, est également engagé dans cette querelle d’influence, ne sachant pas si Abiko va s’adapter au-delà de ses limites. Ce conflit créé entre les deux artistes sème les germes d’un triangle complexe, où le dialogue entre les deux figures tourne autour de leur jeu de mots et de leurs jeux de rôle.
Ce monde métaphorique d’Oshi no Ko nous amène à nous demander si nous, le public, sommes prêt à supporter l’artiste autodidacte pour avoir un travail de qualité? Doit-on accepter l’échec pour avoir la vérité? Dans un équilibre précaire entre l’ambition et la créativité, Oshi no Ko nous entraîne dans un voyage à travers le jeu de pion dans l’univers du manga et du spectacle vivant, dans un contexte où tout peut s’écouler, et où les seules échappatoires sont celles de la compréhension et de la flexibilité.
Aqua, notre narratrice fatale, tient un rôle pivot dans ce jeu complexe, avec son plan pour changer l’adaptation de GOA et apporter une nouvelle perspective aux scénaristes. Sa démarche à tout prix pour aider Abiko est une leçon apprise de l’équipe qui navigue dans l’univers du divertissement japonais. Mais l’image du ticket pour l’adaptation de GOA est à tout prix, et notre chemin de compréhension du monde d’Oshi no Ko commence à prendre des tours inhabituels.
Mais alors que les créateurs traversent le chaos de l’industrie du divertissement, nous voyons se dérouler la trame de l’univers, avec des symboles et des métaphores qui nous font découvrir que, dans ce jeu, personne n’est parfait, excepté peut-être Aqua. Au milieu de l’art et du divertissement, nous découvrons un message profond concernant l’importance de la coopération, de la compréhension et de la flexibilité, avant tout.
Note : (80%)
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