Horreur dans une petite ville : entretien avec le créateur de The Summer Hikaru Died, Mokumokuren

Les miroirs de l’identité

Dans la deuxième moitié du siècle dernier, un créateur de mangas, Mokumokuren, a concocté un scénario pour l’une de ses œuvres les plus populaires : «L’Été où Hikaru est mort». À l’occasion de sa mise en adaptation en anime, nous avons pu échanger avec cet auteur pour dégager les secrets de sa créativité et des émotions qui animent cette histoire.

Les déceptions et les espoirs de Yoshiki, le héros introverti de la série, sont étroitement liés à la vulnérabilité émotionnelle qui se reflète dans sa relation avec le sosie «Hikaru». Selon Mokumokuren, c’est l’expérience de pensée «Swampman» qui a inspiré l’idée d’un monstre qui peut prendre la place des humains. L’auteur japonais nous explique : «J’ai ajouté certaines de mes propres expériences aux scènes psychologiques pour la rendre plus réaliste».

Mais qu’est-ce qui anime vraiment les personnages de «L’Été où Hikaru est mort»? «Les personnages sont liés par les préconceptions et les contradictions qu’ils ont en eux-mêmes», révèle Mokumokuren. C’est cette profondeur émotionnelle qui a poussé l’auteur à concevoir un personnage comme Yoshiki, dont l’univers est caractérisé par la complexité.

Dans ce contexte, les images peuvent être saisissantes et dérangeantes. Par exemple, la scène où Yoshiki se sent à l’intérieur de «Hikaru» est à la fois érotique et dérangeante. Pour Mokumokuren, c’est «pour les sentiments des gens envers ‘l’inconnu’ ne sont pas seulement ‘effrayants’, mais aussi parfois sexuels, parfois désagréables et très complexes». Dans cet univers, la réalité et le fantasme sont métissés, ce qui peut rendre la lecture très difficile à digérer.

Même si «L’Été où Hikaru est mort» se présente comme un manga d’horreur, l’auteur nous invite à penser à la vie en dehors de ce scénario. «Je pense écrire une histoire fantastique pour mon prochain travail», précise Mokumokuren. Il seems que la créativité de l’auteur n’a pas de limites et que la série est only the beginning.

Enfin, nous pouvons nous demander ce qui a inspiré l’auteur pour créer cette histoire de sosie. Selon lui, «il y a une part de ma propre expérience dans cette série». Il y a même des éléments qui proviennent de ses recherches et de légendes urbaines japonaises.

Malgré la difficulté à résumer l’œuvre de Mokumokuren, nous avons compris que «L’Été où Hikaru est mort» est plus qu’un simple manga d’horreur. C’est un réflexion sur l’identité, les préconceptions et les contradictions que nous avons en nous-mêmes. Et comme nous sommes en train de l’assister, il est probable que l’avenir réservera d’autres surprises à Mokumokuren et à ses créations.